🇫🇷 Le poids de la dette française :
De Gaulle à Macron, l’incroyable spirale d’un fardeau économique
Découvrez l’évolution vertigineuse de la dette publique française de 1968 à 2024. Quels présidents ont le plus creusé le gouffre ? Une analyse sans filtre, chiffres à l’appui.
🔥 La dette publique : un héritage qui pèse lourd… très lourd
On aime bien l’habiller en pourcentage du PIB, comme si cela suffisait à la rendre plus digeste. Mais soyons clairs : la dette publique française est un fardeau monumental. Elle est le fruit de décennies de décisions politiques, de crises mal gérées, de réformes inachevées et de promesses coûteuses.
Regardons les chiffres bruts — en milliards d’euros — et le tableau devient brutalement limpide : chaque président de la Ve République a ajouté sa pierre à l’édifice… ou plutôt son lingot à la dette.
📈 L’accélération : de la retenue à la démesure
Année | Président | Dette en fin de mandat (€ Mds) | Augmentation durant mandat (€ Mds) |
---|---|---|---|
1969 | Charles de Gaulle | 28,4 | — |
1974 | Georges Pompidou | 30,4 | +2 |
1981 | Valéry Giscard d’Estaing | 110 | +79,6 |
1995 | François Mitterrand | 663 | +553 |
2007 | Jacques Chirac | 1211,6 | +548 |
2012 | Nicolas Sarkozy | 1832,6 | +620 |
2017 | François Hollande | 2218,4 | +385 |
2024 | Emmanuel Macron | 3300 | +1081,6 |
🏆 Le palmarès des champions de l’endettement
Rang | Président | Augmentation de la dette (€ Mds) |
---|---|---|
🥇 | Emmanuel Macron | +1081,6 |
🥈 | Nicolas Sarkozy | +620 |
🥉 | François Mitterrand | +553 |
4 | Jacques Chirac | +548 |
5 | François Hollande | +385 |
6 | Valéry Giscard | +79,6 |
7 | Georges Pompidou | +2 |
8 | Charles de Gaulle | — |
📊 Quelques chiffres clés (en % du PIB)
- 1969 : dette publique = 20,7 % du PIB
- 2024 (prévision) : dette publique = 110,6 % du PIB
- Progression par président :
- Mitterrand : +20,1 points
- Chirac : +14,3 points
- Sarkozy : +20,3 points
- Hollande : +9,6 points
- Macron : +25,6 points
⚠️ Une spirale sans fin ?
Depuis les années 1980, la dette publique française ne fait que grimper. Pas de pause, pas de recul. Une trajectoire ascendante qui interroge : Qui aura le courage de l’inverser ? Parce qu’à ce rythme, ce ne sont plus des générations futures qui paieront… c’est déjà nous.t au XXIe siècle. Ce fardeau financier, cumulé au fil des décennies, pose un défi majeur pour l’avenir de la France.